Le jeudi 17 octobre, dans le cadre de la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté, l'équipe de Fedactio s’est jointe au « Grand bazar Social-Climat » organisé par le collectif « Rendre visible l’invisible ». L’objectif de ces ateliers de sensibilisation et tables rondes était de réfléchir à une transition écologique qui prennent en compte les plus démunis, notamment sur la question du logement.
Bruxelles vit une crise du logement qui ne cesse de s'accentuer. Partout les loyers augmentent et le délai pour l'obtention d'un logement social s'allonge avec plus de 43.000 familles sur liste d'attente.
Le logement a deux fonctions, pour certains il s'agit d'un besoin vital, pour d'autres il s'agit d'une marchandise. Quant aux causes de la crise du logement, elles sont le résultat d'une double tendance.
D'un côté l'appauvrissement de l'appauvrissement de la population.
À Bruxelles le taux de pauvreté est de 33%. Il est calculé en fonction des revenus : moins de 1139 EUR pour une personne isolée, 1823 EUR pour foyer monoparental, 2393 EUR pour un couple avec enfants. La marché du logement est composé majoritairement de locataires. Environ 250.000 ménages propriétaires pour 300.000 locataires. Parmi ces derniers la moitié ont des revenus inférieurs au seuil de pauvreté.
De l'autre l'augmentation des loyers. Comment s'explique cette hausse des prix ?
Le marché immobilier subit de plus en plus de pression. Il y a trop peu de logements modestes produits comparés aux logements de haut standing. Il y a également de la spéculation par la rétention de terrains constructibles qui engendre une pénurie de terrains et une augmentation de leurs prix. Enfin on constate une hausse des prix à la construction.
Pour répondre à cette urgence locative, il est urgent d'avoir une politique du logement ambitieuse qui permette aux plus démunis de vivre correctement.
Post A Comment: