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Les jeunes se réunissent pour combattre les préjugés

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Le samedi 4 juillet 2020, Fedactio a organisé un atelier sur les préjugés et stéréotypes raciaux. Une vingtaine de jeunes étaient réunis pour ce premier « Peace Café » pour apprendre à mieux comprendre et déconstruire les préjugés et réfléchir à comment lutter contre les discriminations qui en découlent. L'atelier a été animé dans une ambiance conviviale par  Mme Sarah Degée, professeure de psychologie et psychopédagogie et chercheuse associée à l'Institut de Recherche Formation Action sur les Migrations (IRFAM).

Les stéréotypes et préjugés s’inscrivent dans une action spontanée de l’esprit humain à catégoriser les individus pour mieux appréhender, maîtriser, ordonner et systématiser son environnement.
Diverses études ont mis en lumière combien les stéréotypes constituent un élément fondamental des relations intergroupes. À travers eux, un individu est assigné à une catégorie à partir de certaines caractéristiques (comme son apparence physique) et en négligeant les autres. Cette assignation à une catégorie conduit à attribuer à l’individu en question toutes les caractéristiques du groupe.
Si certains stéréotypes peuvent sembler avoir une connotation positive (par exemple : "les noirs sont bons danseurs", "les femmes sont douces"), ils ont souvent des conséquences négatives ("les noirs ne pensent qu'à se divertir", "les femmes sont faites pour les soins"), c'est pourquoi il est important d'apprendre à les repérer et à les déconstruire.

C'est à travers différents jeux et animations que Mme Degée a amené la problématique. Les supports comme les activités étaient variés, et le passage du collectif à des groupes plus réduits et permis aux langues les plus timides de se délier. L'ambiance était détendue et propice à la discussion constructive. L'atelier a été l'occasion pour certains participants de prendre conscience des conséquences néfastes des préjugés, pas toujours évidentes de prime abord.

À la fin de la séance, nous avons demandé aux jeunes ce qu'il était possible de mettre en place à leur échelle afin de lutter contre les préjugés et mettre fin aux discriminations qui en découlent.
Parmi les propositions avancées, certains ont proposé d'investir le champ politique à travers un parti, des manifestations, ou la création de comités de soutien aux victimes. L'idée étant de visibiliser un maximum ces questions, une autre proposition était d'invertir internet et les réseaux sociaux (Instagram, Discord...)
D'autres ont mis en avant le fait de donner le bon exemple, en soulignant qu'avoir un bon comportement peut contribuer à un mieux vivre ensemble, mais en prenant conscience que la charge de la responsabilité n'avait pas à peser uniquement sur les épaules des personnes d'ascendance étrangère. Une réponse similaire est à trouver dans la mise en place de campagnes de "role models" auxquels les jeunes peuvent s'identifier (notamment pour la déconstruction des préjugés sexistes).
D'autres encore ont proposé de sanctionner les auteurs de discrimination, en prenant pour exemple l'exclusion d'un établissement scolaire d'un auteur de propos racistes, ou la censure sur internet. Dans un même temps, ils ont exprimé des réserves quant à l'efficacité d'une approche répressive sur le fond du problème, et sur le risque d'exacerber les tensions et la frustration et d'être au final contre-productif. Une autre réponse envisagée est un travail de prévention, en mettant en place des ateliers éducatifs, pédagogiques, comme par exemple des cours de citoyenneté et de diversité culturelle et de montrer aux auteurs de propos racistes les conséquences néfastes de ces derniers pour les victimes. La plupart étaient d'accord pour souligner l'importance des rencontres entre personnes de différents horizons, épinglant que bien souvent les personnes racistes ne côtoient pas vraiment l'autre.
Enfin plusieurs jeunes ont proposé d'organiser des activités qui rassemblent, notamment à travers le sport, la musique, l'art, la réalisation de courts-métrages... en expliquant que l'importance était de construire ensemble à travers un jeu collectif, sans se préoccuper de l'âge ou des origines ethniques des participants.

L'ensemble des participants s'est montré intéressé de réitérer l'expérience sur d'autres sujets citoyens et problématiques sociétales. Parmi les souhaits exprimés, celui de voir un public encore plus diversifié participer aux ateliers, notamment des Belges "de souche".
Les idées proposées par les participants rejoignent directement la philosophie de notre projet. En effet, cette activité s’inscrivait dans le cadre plus large des « Peace Café » du projet « CommUnity » projet européen d'intégration culturelle qui entend prévenir les idéologies radicales en réunissant des jeunes de différents horizons auteur de diverses activités culturelles ou artistiques.

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