Le mercredi 20 novembre 2019, dans le cadre de la Journée mondiale de l’enfance, l’équipe de Fedactio a participé à une conférence de haut niveau au Parlement européen pour les 30 ans de l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant.
Le mercredi 20 novembre 2019, le Parlement européen organisait une conférence à l’occasion du 30ème anniversaire de la Convention relative aux droits de l'enfant. La Convention relative aux droits de l'enfant est un traité international qui s'efforce de garantir une meilleure mise en œuvre des droits de l'enfant dans le monde. Elle a incité l’Union européenne et ses États membres à modifier leurs lois, leurs politiques et leurs pratiques en matière de protection et de promotion des droits des enfants, indépendamment de leur nationalité ou de leur statut de résidence.
Sa Majesté la Reine Mathilde, présidente d’honneur d’Unicef Belgique, a ouvert la séance en soulignant les acquis mais aussi les progrès encore à accomplir dans le respect des droits des enfants. La Reine a salué la baisse des mariages et du travail des enfants, mais insiste sur les millions d’enfants encore soumis à ces pratiques. Elle pointe les conséquences néfastes du changement climatique qui frappent particulièrement les enfants et met en garde contre les effets pervers de la révolution numérique. Mathilde voit aussi dans l’éducation le prochain défi à relever, en insistant sur le rôle de l’école pour les filles. La Reine a enfin appelé de ses vœux la concrétisation des promesses faites il y a 30 ans aux enfants du monde entier .
La conférence s’est concentrée sur les progrès réalisés au cours des trois dernières décennies et sur les défis auxquels font face les nouvelles générations dans ce monde globalisé et numérique. La conférence commémorait également le 60e anniversaire de la Déclaration des droits de l'enfant de l'Assemblée générale des Nations Unies. Parmi les sujets qui ont été abordés: le droit des enfants à vivre et à s'épanouir et leur droit à rêver. Les différents intervenants ont renouvelé l’engagement du Parlement européen à protéger et à promouvoir les droits des enfants, non seulement en Europe, mais dans le monde entier.
Le mercredi 20 novembre 2019, le Parlement européen organisait une conférence à l’occasion du 30ème anniversaire de la Convention relative aux droits de l'enfant. La Convention relative aux droits de l'enfant est un traité international qui s'efforce de garantir une meilleure mise en œuvre des droits de l'enfant dans le monde. Elle a incité l’Union européenne et ses États membres à modifier leurs lois, leurs politiques et leurs pratiques en matière de protection et de promotion des droits des enfants, indépendamment de leur nationalité ou de leur statut de résidence.
Sa Majesté la Reine Mathilde, présidente d’honneur d’Unicef Belgique, a ouvert la séance en soulignant les acquis mais aussi les progrès encore à accomplir dans le respect des droits des enfants. La Reine a salué la baisse des mariages et du travail des enfants, mais insiste sur les millions d’enfants encore soumis à ces pratiques. Elle pointe les conséquences néfastes du changement climatique qui frappent particulièrement les enfants et met en garde contre les effets pervers de la révolution numérique. Mathilde voit aussi dans l’éducation le prochain défi à relever, en insistant sur le rôle de l’école pour les filles. La Reine a enfin appelé de ses vœux la concrétisation des promesses faites il y a 30 ans aux enfants du monde entier .
La conférence s’est concentrée sur les progrès réalisés au cours des trois dernières décennies et sur les défis auxquels font face les nouvelles générations dans ce monde globalisé et numérique. La conférence commémorait également le 60e anniversaire de la Déclaration des droits de l'enfant de l'Assemblée générale des Nations Unies. Parmi les sujets qui ont été abordés: le droit des enfants à vivre et à s'épanouir et leur droit à rêver. Les différents intervenants ont renouvelé l’engagement du Parlement européen à protéger et à promouvoir les droits des enfants, non seulement en Europe, mais dans le monde entier.
Le premier panel portait sur la thématique « Tout enfant a le droit de vivre et de s’épanouir » et était modéré par Mme Maite Pagazaurtundúa, Vice-Présidente de la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures.
Étaient présents pour en parler : Věra Jourová, Commissaire européenne à la Justice, aux Consommateurs et à l'Égalité des genres ; Akhrat (20 ans), Ambassadeur jeunesse ; Michael O'Flaherty, Directeur de l’Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne ; Raina (16 ans), Signataire du protocole additionnel n°3 de la Convention, et activiste pour le climat ; Activist Sioda (14 ans), Membre d’Eurochild ; et Marie-Louise Coleiro Preca, Présidente de Malte.
Étaient présents pour en parler : Věra Jourová, Commissaire européenne à la Justice, aux Consommateurs et à l'Égalité des genres ; Akhrat (20 ans), Ambassadeur jeunesse ; Michael O'Flaherty, Directeur de l’Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne ; Raina (16 ans), Signataire du protocole additionnel n°3 de la Convention, et activiste pour le climat ; Activist Sioda (14 ans), Membre d’Eurochild ; et Marie-Louise Coleiro Preca, Présidente de Malte.
Ces 30 dernières années, la vie de millions d’enfants a été améliorée par la reconnaissance progressive de leurs droits et le respect des avancées prévues par la Convention et ses protocoles additionnels. La Convention a incité les États membres de l’Union européenne à changé leurs lois, politiques et pratiques afin de s’assurer que les enfants puissent profiter pleinement de leurs droits et recevoir une protection et une attention adéquate. Au sein de l’UE, la législation sur la protection des enfants s’appliquent à tous les enfants indépendamment de leur nationalité ou de leur statut de résident.
L’UE entend :
• Dénoncer les obstacles et discriminations qui empêchent les enfants de jouir pleinement de leurs droits ;
• Diffuser les enseignements et bonnes pratiques concernant l’implémentation des droits de l’enfant dans les législations nationales des pays membres ;
• Évaluer les effets des mesures prises sur le développement des enfants et l’incidence au sein des État membres.
Le second panel s’intitulait “Chaque enfant a le droit de rêver” et était modéré par Mme Maria Arena, Présidente de la sous-commission “droits de l’homme”.
Le second panel s’intitulait “Chaque enfant a le droit de rêver” et était modéré par Mme Maria Arena, Présidente de la sous-commission “droits de l’homme”.
Étaient présents pour en parler : Shirley Ayorkor Botchwey, Ministre des affaires étrangères du Ghana, premier pays à ratifier la Convention ; Maria (14 ans), Jeune responsable au sein du projet World Vision en Ouganda ; Charlotte Petri Gornitzka, Sous-Secrétaire générale pour les partenariats à l'UNICEF ; Bereket (16 ans), Jeune responsable au sein de SOS Children Villages en Éthiopie ; Velina Todorova, Vice-Présidente du Comité des droits de l'enfant des Nations Unies.
Malgré de remarquables avancées, la Convention n’est toujours pas entièrement déployée au sein des États membres, ou encore peu connue voir comprise. Des millions d’enfants continuent de vivre des violations de leurs droits. Leurs sont dénié le droit à des soins de santé, à une alimentation, à une éducation adéquate ou à être protégé de la violence. Ils sont contraints de quitter l’école pour aller travailler, de se marier, d’être enrôlé de force dans des conflits armés… Les changements mondiaux qui touchent les technologies numériques, les défis environnementaux, les conflits et les mouvements de population à grande échelle ont des conséquences sur l’enfance. Les droits de l’enfant sont menacés alors que dans un même temps des nombreuses initiatives se développent pour les soutenir et les consacrer.Le déploiement de la Convention et des ses protocoles additionnels sont intimement liés à la réalisation des objectifs du programme de développement durable des Nations unies à l'horizon 2030.
Pour se faire l’Union européenne s’est engagée à :
• Protéger les droits de l’enfant dans un monde numérique en perpétuelle évolution, à en évaluer les avantages et difficultés ;
• Questionner et prendre conscience du changement de nature des conflits armés et leurs conséquences sur les droits des enfants et leur avenir ;
• Soutenir et démocratiser la prise en compte des droits de l’enfant dans tous les programmes mis en œuvre.
À l'heure de la mondialisation et des énormes progrès du numérique, il est inacceptable que plus de six millions d'enfants de moins de 15 ans meurent chaque année, soit un enfant toutes les cinq secondes ! Il est inconcevable que plus de 152 millions d'enfants soient privés d'enfance et d'éducation parce qu'ils sont forcés de travailler, dans l'agriculture, les ateliers clandestins ou les mines. Sans parler de ceux qui souffrent des pires formes d'exploitation, telles que l'esclavage, la prostitution ou le recrutement en tant qu'enfants soldats. Des milliers d’enfants sont aujourd’hui derrière les barreaux, nous pensons notamment aux 65.000 mineurs incarcérés aux États-Unis, seul pays seul au monde à ne pas avoir ratifié la Convention. Ces chiffres effarants et effrayants signifient que de nombreux sourires sont arrachés à des innocents. Les débats de cette journée devraient nous permettre de définir un nouveau cadre et de nouvelles priorités pour relever les grands défis de notre époque concernant le développement des enfants. Fedactio a toujours fait preuve d’un engagement fort en faveur de la protection et de la promotion des droits de l'enfant. En tant que Fédération nous constatons les progrès accomplis au cours des trois dernières décennies, mais pensons que les défis à relever restent nombreux. Nous remercions le Parlement européen d’avoir organisé cette conférence de haut niveau et espérons que les réponses apportées aux questions soulevées seront à la mesure de l’urgence.
À l'heure de la mondialisation et des énormes progrès du numérique, il est inacceptable que plus de six millions d'enfants de moins de 15 ans meurent chaque année, soit un enfant toutes les cinq secondes ! Il est inconcevable que plus de 152 millions d'enfants soient privés d'enfance et d'éducation parce qu'ils sont forcés de travailler, dans l'agriculture, les ateliers clandestins ou les mines. Sans parler de ceux qui souffrent des pires formes d'exploitation, telles que l'esclavage, la prostitution ou le recrutement en tant qu'enfants soldats. Des milliers d’enfants sont aujourd’hui derrière les barreaux, nous pensons notamment aux 65.000 mineurs incarcérés aux États-Unis, seul pays seul au monde à ne pas avoir ratifié la Convention. Ces chiffres effarants et effrayants signifient que de nombreux sourires sont arrachés à des innocents. Les débats de cette journée devraient nous permettre de définir un nouveau cadre et de nouvelles priorités pour relever les grands défis de notre époque concernant le développement des enfants. Fedactio a toujours fait preuve d’un engagement fort en faveur de la protection et de la promotion des droits de l'enfant. En tant que Fédération nous constatons les progrès accomplis au cours des trois dernières décennies, mais pensons que les défis à relever restent nombreux. Nous remercions le Parlement européen d’avoir organisé cette conférence de haut niveau et espérons que les réponses apportées aux questions soulevées seront à la mesure de l’urgence.
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