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Fedactio et BSPlatfom organisent un ciné-débat autour du film "Papicha"

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Le samedi 19 décembre 2020, Fedactio et BSPlatform ont organisé un ciné-débat autour de "Papicha", un film de Mounia Meddour (2019) à destination des jeunes de 15 à 25 ans. La séance était suivie d'un débat animé par Siham Bouzerda et Alexandre Thiry.

Bande annonce : https://youtu.be/oRmiR64_sZs

Dans Papicha nous suivons Nedjma, une jeune étudiante qui vit à Alger dans les années 90, décennie noire de la guerre civile. Dans une société de plus en plus en tension où les extrémistes tentent d’imposer leur ordre moral et pourchassent tous ceux qui refusent de s’y plier, Nejdma, passionnée de mode, décide avec ses amies de braver les interdits et d’organiser un défilé dans l’enceinte de son université. Un film poignant qui rend compte des espoirs et des désirs de ces jeunes héroïnes, et du cortège de drames quotidiens dans une société qui les poussent à renoncer à leur idéaux et à leur liberté. 
Ce film poignant rend compte des espoirs et des désirs de ces jeunes héroïnes, et du cortège de drames quotidiens dans une société qui les poussent à renoncer à leur idéaux et à leur liberté.
La cinéaste s’est inspirée de ses propres souvenirs. Elle a dû lors de la guerre civile s’exiler avec ses parents, comme tant d’autres familles d’artistes et d’intellectuels menacées par le terrorisme. Mais Papicha n’est pas qu'un témoignage historique, le film est d'une actualité  brulante, à l’heure où l’Algérie se soulève à nouveau contre l’arbitraire, et où le mouvement #metoo est venu bousculer le joug séculaire du patriarcat…

Après la séance, le débat avec les jeunes s'est principalement axé sur la contextualisation des événements relatés par le film, sur la façon dont est dépeint le radicalisme religieux et sur la nécessaire préservation des libertés fondamentales, en résonnance avec les débats qui agitent actuellement notre société. Le débat s'est par endroit montré houleux, certains jeunes y voyant une critique de la religion. Il a fallu démontrer que l'héroïne du film n’est pas contre la religion mais combat les abus commis en son nom, qu'elle et son entourage sont eux-mêmes musulmans, mais refusent de l’instrumentalisation de l’islam pour justifier l’oppression des femmes. Le film à travers la diversité de ses personnages, issus de différents milieux sociaux, ayant différents niveaux de religiosité, aide à montrer que nos sociétés sont plurielles et que le vivre ensemble n'est possible que dans le respect des convictions et libertés de chacun. 
Le film a permis par ailleurs d'explorer différents concepts comme l'égalité de genre. En partant d'un contexte historique défini, le film expose les inégalités et discriminations que peuvent vivre les femmes, et les tensions qui entourent le contrôle de leurs corps, de leur tenue vestimentaire ou de leur liberté d'expression. Le film permet aussi de comprendre les enjeux d'une société laïque et les concepts de la liberté de conscience, de liberté de choix et de pluralité. 
Enfin le film permet d'interroger les résistances et solidarités misent en place pour lutter contre le fondamentalisme religieux et le harcèlement sexuel.

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