À l’occasion de la Journée internationale du bonheur célébrée ce 20 mars, Fedactio se penche sur la question du niveau de bonheur, la manière dont celui-ci est évalué ainsi que les éléments susceptibles de le faire augmenter ou diminuer.
La quête du bonheur, inhérente à la condition humaine, suscite interrogations, passions, débats et luttes depuis des milliers d’années. Si chacun possède sa propre conception du bonheur, l’envie d’y parvenir, elle, est commune à tous. L’idée d’établir un indice de bonheur comme instrument de mesure du progrès social revient au Bhoutan qui, en 1972 déjà, instaura un indice de bonheur national brut se substituant au produit national brut. S’inspirant de cette idée, les Nations Unies publient en 2012 la première édition du World Happiness Report (littéralement: Rapport mondial du bonheur), soit un rapport annuel mettant en avant un classement allant du pays dit “le plus heureux” à celui dit “le moins heureux”. Pour ce faire, les citoyens attribuent une note à leur vie sur une échelle allant de 1 à 10, “0” correspondant à la pire vie possible et “10” correspondant à la meilleure vie possible. Une moyenne sur dix est calculée une fois leurs réponses collectées. L’institut qui recueille ces données a ainsi pu déterminer que la majorité des variations du bien-être d’un pays à l’autre s’expliquent principalement par six variables, à savoir le PIB par habitant, l’espérance de vie en bonne santé, le niveau d’aide sociale, la liberté de choix, la générosité ou encore l’absence de corruption. L’édition 2019, publiée à l’occasion de la Journée internationale du bonheur, révèle qu’une fois n’est pas coutume, les pays nordiques jouent les bons élèves. En effet, le haut du classement est occupé par la Finlande, le Danemark, la Norvège, l’Islande et les Pays-Bas, pays avec lesquels d’autres nations comme la Suisse, la Suède, la Nouvelle-Zélande, le Canada ou encore l’Autriche tentent de rivaliser au sein du top 10. Le bas du classement est occupé par le Rwanda, la Tanzanie, l’Afghanistan, la République centrafricaine et enfin le Soudan du Sud. Et la Belgique dans tout ça ? Loin d’être à la traîne dans le classement, la Belgique occupe la dix-huitième position, devançant les Etats-Unis (19e) ou encore la France (24e).
Pourquoi les pays nordiques restent indétrônables ?
Si tous les pays siégeant en haut du classement possèdent une économie florissante, la richesse est loin d’être la cause principale de leur bonheur. En effet, ils partagent certaines caractéristiques contribuant à les rendre plus heureux parmi lesquelles un environnement dépourvu de pollution, de forts liens sociaux qui unissent la société, une bonne gouvernance, un équilibre optimal entre vie privée et vie professionnelle, des soins de santé accessibles à tous ou encore un niveau de liberté d’expression et de tolérance remarquable. Si l’on prend l’exemple de l’Islande, le pays a connu une récession économique sans précédent en 2008 et a vu son taux de chômage multiplié par huit. Malgré cela, son indice de bonheur n’en a pas pâti grâce au renforcement de la cohésion sociale que cette crise a généré. Ainsi, lorsqu’il est question de bonheur, l’affectif prend le pas sur l’économique. Comme quoi “l’argent ne fait pas le bonheur”.
Bonheur et migration
L’édition 2018 du rapport a également mis en lumière les parallèles entre le niveau de bonheur des autochtones et des immigrés. En effet, les études ont démontré que le bonheur résidait moins dans les normes et les attitudes culturelles que dans le rapport à l’environnement et la qualité de vie qu’un pays pouvait offrir. Ainsi, les individus migrant vers un pays au niveau de bonheur plus élevé auront tendance à voir leur propre bonheur personnel s’améliorer.
Le bonheur ne se résume pas à vivre d’amour et d’eau fraîche. Il est plus que ça. À travers cet article, Fedactio a voulu démontrer que le bonheur était un réel instrument de mesure du progrès social, plus révélateur qu’un simple indice économique. À ce niveau, la cohésion sociale est bien souvent sous-estimée alors qu’elle constitue le moteur du bonheur. Cette démarche s’inscrit donc dans notre plateforme “Cohésion sociale et dialogue”, qui vise à stimuler le dialogue et la tolérance ainsi qu’à garantir la coexistence pacifique à travers le monde.
Pourquoi les pays nordiques restent indétrônables ?
Si tous les pays siégeant en haut du classement possèdent une économie florissante, la richesse est loin d’être la cause principale de leur bonheur. En effet, ils partagent certaines caractéristiques contribuant à les rendre plus heureux parmi lesquelles un environnement dépourvu de pollution, de forts liens sociaux qui unissent la société, une bonne gouvernance, un équilibre optimal entre vie privée et vie professionnelle, des soins de santé accessibles à tous ou encore un niveau de liberté d’expression et de tolérance remarquable. Si l’on prend l’exemple de l’Islande, le pays a connu une récession économique sans précédent en 2008 et a vu son taux de chômage multiplié par huit. Malgré cela, son indice de bonheur n’en a pas pâti grâce au renforcement de la cohésion sociale que cette crise a généré. Ainsi, lorsqu’il est question de bonheur, l’affectif prend le pas sur l’économique. Comme quoi “l’argent ne fait pas le bonheur”.
Bonheur et migration
L’édition 2018 du rapport a également mis en lumière les parallèles entre le niveau de bonheur des autochtones et des immigrés. En effet, les études ont démontré que le bonheur résidait moins dans les normes et les attitudes culturelles que dans le rapport à l’environnement et la qualité de vie qu’un pays pouvait offrir. Ainsi, les individus migrant vers un pays au niveau de bonheur plus élevé auront tendance à voir leur propre bonheur personnel s’améliorer.
Le bonheur ne se résume pas à vivre d’amour et d’eau fraîche. Il est plus que ça. À travers cet article, Fedactio a voulu démontrer que le bonheur était un réel instrument de mesure du progrès social, plus révélateur qu’un simple indice économique. À ce niveau, la cohésion sociale est bien souvent sous-estimée alors qu’elle constitue le moteur du bonheur. Cette démarche s’inscrit donc dans notre plateforme “Cohésion sociale et dialogue”, qui vise à stimuler le dialogue et la tolérance ainsi qu’à garantir la coexistence pacifique à travers le monde.
Etes-vous heureux ?
Sachant que la moyenne belge est de 69%, serez-vous le/la plus heureux(se) des belges ?
Faites le test ! : https://fr.surveymonkey.com/r/MTHSFYB
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