Sécher les
cours en cette Journée internationale de l'éducation cela semble paradoxal, c’est
pourtant ce qu’Anuna De Wever (17 ans) pousse des milliers d'étudiants à faire
depuis des semaines pour défendre le climat. Selon eux, ce sujet devrait être
une priorité politique. Plus que jamais, il faut agir, mais les efforts
entrepris par la Belgique sont tout à fait insuffisants. “L'avenir appartient
aux jeunes", mais que se passe-t-il s'il n'y a plus d'avenir ? C’est avec
cette question brûlante qu’ils appellent à la mobilisation.
Cette
initiative suscite pourtant des critiques. Ainsi, pour certains, les jeunes auraient
plus leur place sur les bancs de l’école que dans la rue. D'autres disent que
cette action de désobéissance est une une bonne expérience d'apprentissage. Selon
ces derniers il est très important que les jeunes commencent à poser des
questions et s'informent sur des sujets tels que le changement climatique.
Ainsi, ils réfléchiront de manière indépendante et critique à la façon dont
nous nous organisons en tant que société et repenserons la citoyenneté de
demain. La jeunesse nous tend un miroir, elle oblige notre société à se poser
des questions qu’elle préférerait
taire.
Que l’on
soit d'accord avec ces jeunes ou non, ils font entendre leur voix et nous ne
pouvons que saluer leur mobilisation. Ce ne sont plus des enfants naïfs mais
des jeunes qui ont le courage de dire non pour de défendre des valeurs et des
principes. Donnons leur l’espace nécessaire pour se faire entendre, découvrir
qui ils sont, ce qu’ils représentent et dans quelle direction ils veulent
aller. En tant que Fedactio nous pensons que l’apprentissage de la citoyenneté
ne s’arrête pas aux portes de l’école. Nous souhaitons accompagner la jeunesse,
lui donner l’occasion de s’exprimer dans différents domaines et lui donner les
clés d’un avenir meilleur.
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