Kathleen Van Brempt et Philippe de Backer ont donné une conférence sur « Les rôles sociaux et économique des nouveaux entrepreneurs européens » lors du programme organisé par Fedactio Anvers. Les deux conférenciers ont affirmé que les entrepreneurs dits ‘nouveaux européens’, qui sont d’origine étrangère, contribuent au pays dans beaucoup de domaines. Van Brempt a reconnu que malgré certaines difficultés, il est aujourd’hui nécessaire d’accepter la multiculture au sein de l’Europe, et que d’ailleurs le marché de l’emploi est aujourd’hui par conséquent plus tolérant à l’égard des étrangers.
Bremt a souligné l’importance d’œuvrer tous ensemble pour le développement de la Belgique ainsi que de l’Europe. Reconnaissant que le gouffre entre les entrepreneurs autochtones et les étrangers s’estompe, Brempt dit que la raison pour cela est, plus que la discrimination ethnique qui diminue, le gain d’expérience des entrepreneurs dans les procédures. Brempt a également conseillé aux entrepreneurs étrangers de se rattacher à des réseaux d’affaires reconnus.
De Backer a remarqué que ce n’est plus aussi facile de se lancer dans le monde des affaires de nos jours, il est difficile de créer une entreprise que ce soit au niveau de l’aspect financier ou de l’expertise dans le sujet. « Malgré les idées très créatives que beaucoup d’entrepreneurs ont, ils ne peuvent pas les réaliser à cause de ces obstacles. » De Backer a souligné qu’il faut œuvrer ensemble pour se remettre de la crise économique et contribuer au développement du pays.
« L’UE n’est plus aussi puissante qu’autrefois. »
Van Brempt a déclaré que l’UE est aujourd’hui beaucoup plus faible qu’au moment de sa fondation. La crise économique qui a touché la Belgique et l’Europe ne donne pas espoir d’après Van Brempt, d’autant plus que la Grèce qui est actuellement en grande difficulté ne peut pas quitter l’Union. Alors que certains pensent que la crise est due à l’adoption de l’Euro, Van Brempt estime qu’il est impossible de reprendre le franc belge car cela causerait de trop grands frais impossibles à assumer par la Belgique. « De plus, les difficultés causées par la crise économique ne sont pas uniquement liées à la devise monétaire ; il y a beaucoup d’autres facteurs. »
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