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Table Ronde: 'Entre enfant et carrière: faut-il choisir?'

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A l'occasion de la Quinzaine de la Mère organisée par Golden Rose, nous avons mis en place une table ronde sur le thème de ' Entre enfant et carrière : faut-il choisir ? ' ou comment concilier la vie de famille et la vie professionnelle ?

A cette table, nous avons reçu deux invitées inestimables puisque toutes deux, mères respectivement de quatre et cinq enfants et ayant une vie professionnelle bien remplie: Céline Frémault et Filiz Güles. Autour de la table étaient réunies des femmes universitaires qui pour la plupart ont un métier ; certaines avec des enfants et d'autres pas et ce qui les motivait était l'envie de vivre la maternité et le désir de poursuivre une carrière professionnelle et avaient besoin de réponses à leurs questions. L'objectif de cette rencontre était de mettre en valeur la maternité et le travail mais aussi de pointer du doigt les difficultés qu'ont les femmes à concilier leur vie de famille et leur vie professionnelle. Bien souvent et ce, malgré les évolutions dans les mentalités et les différentes lois sur l'égalité des chances entre les femmes et les hommes, elles abandonnent leur travail ou préfèrent un travail à mi-temps pour se consacrer à leurs enfants. Et nous avons voulu en savoir un peu plus sur la question avec des femmes, dynamiques, qui aiment leur travail et qui sont épanouies. A la question de savoir s'il faut choisir entre faire des enfants ou continuer une carrière professionnelle, la réponse qui paraît la plus cohérente est de dire que chacune est libre de son choix : faire ou ne pas faire d'enfants, travailler et poursuivre une carrière ou non. Il a été dit à plusieurs reprises, et nous le soulignons ici de même, qu'une femme doit être heureuse dans ses choix et dans ce qu'elle fait. Comme l'a noté, Céline Frémault, ' il faut s'écouter, se respecter '. Lors de la conversation, il a été mis en exergue les problèmes qui existent et qui ne facilitent pas le choix des femmes comme la garde des enfants, leur soin, l'absence parfois longue sur le marché du travail. En effet, une mère dont l'enfant est malade ne pourra pas venir travailler car souvent, c'est elle qui prend en charge les soins ou doit trouver une alternative. De plus, la maternité n'étant pas ou peu valorisée, les femmes n'osent pas revenir travailler car elles estiment ne plus être en accord avec le monde du travail et ainsi de suite. Une des participantes, qui a travaillé plus de vingt ans et a arrêté son métier pour se consacrer à sa famille, se voit aujourd'hui, refuser du travail à cause de son âge. Il existe, comme l'a rappelé Céline Frémault, une association de Charleroi qui aide les femmes en reprise de travail. Il est souvent difficile de s'y remettre et le fait de travailler comme bénévole dans des associations est une bonne passerelle, une période de transition intéressante. De plus, cela permet aussi d'acquérir certaines qualités et expériences pouvant améliorer un travail professionnel, même si cela n'est pas du même domaine d'activité. Il faudrait multiplier ce genre d'initiative. Il a été souligné l'importance d'un suivi, d'un soutien à ces femmes en reprise de travail et pour faire ce retour, il faut ' s'apprécier soi-même ' comme l'a remarqué Filiz Güles. Quelques pistes ont été soulevées pour améliorer la situation des femmes : ■Flexibilité des horaires de crèche ■Des salaires égaux à ceux des hommes pour un même travail accompli : en ■effet, trop souvent les femmes laissent leur travail au profit de leur ■famille sous prétexte qu'elles gagnent moins que leurs maris. ■Equilibrer les tâches entre les époux ■Valoriser le travail de mère au foyer et le temps passé pour cela : en ■effet, il est important de compter le temps et l'expérience acquise lors ■de cette période et en faire un atout professionnel. ■Trouver des personnes (employeurs) qui acceptent de vous soutenir dans ■ce retour à l'activité. Le travail à mi-temps, malgré le grand intérêt des femmes pour lui, a des côtés pervers puisque les femmes ne peuvent accéder à des avantages salariaux, ou à un avancement dans leur carrière, et leur salaire reste bas. Nous avons également parlé de la difficulté des femmes issues de l'immigration, et en particulier des Turques, à concilier les deux, le travail et la famille, souvent du fait qu'elles viennent de Turquie et qu'elles n'ont pas les diplômes nécessaires ou des diplômes reconnus en Belgique. Ce que l'on pouvait retenir de cette table ronde, c'est que, malgré l'évolution dans les mentalités, la femme reste accolée à certaines images et tâches. Malgré cela elle est un vecteur important de la famille et que pour qu'elle puisse progresser dans son travail et dans sa vie de mère, il est important de valoriser le rôle de mère et les années consacrées à celui-ci, soutenir les femmes dans leur travail et dans leur désir de faire carrière.

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