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L'Open VLD veut une concurrence honnête à Bruxelles

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L'Open VLD a lancé un appel à la concurrence honnête à Bruxelles, lors d'une conférence de presse qui s'est tenue en nos bureaux ce lundi 20 juin. Le Ministre Bruxellois des Finances et du Budget Jean-Luc Vanraes, la cheffe de groupe Open VLD au parlement bruxellois Els Ampe et la présidente du conseil de la VGC Carla Dejonghe étaient tous les trois présents pour souligner l'importance de l'entrepreneuriat à Bruxelles, qui est souvent taché par un taux de faillite élevé et une dérive à l'économie informelle. 


Voici les articles de la presse francophone qui rapporté les faits, sélectionnés par nos soins:



L'Open VLD veut éviter les faillites à Bruxelles


(L'Echo, 20/06/2011, Anaïs Sorée)

Bruxelles ne manque pas de bars à pitas et de magasins d'alimentation générale, c'est sûr. Ne sont-ils d'ailleurs pas trop nombreux? La question a été posée au cours d'une conférence de presse organisée par l'Open Vld sur le thème de la revitalisation urbaine économique. Celle-ci a eu lieu hier au sein des bureaux de Fedactio, une jeune fédération qui regroupe une cinquantaine d'associations ''dont cinq sont des groupements d'hommes d'affaires issus de l'immigration'', précise son secrétaire général, Alper Uyanik.

Le choix du lieu, quartier Sainte-Marie à Schaerbeek, est plus que symbolique. Car le message de l'Open VLD s'adresse particulièrement aux commerçants d'origine étrangère. Ils sont une composante importante de l'économie bruxelloise. En effet, ''il n'y a plus de Belges qui veulent ouvrir un commerce. Toute la dynamique vient donc de l'immigration'', remarque Els Ampe, députée bruxelloise (Open VLD).

Mais pourquoi un tel manque d'entrain de la part des Belges ''pure souche'' et une telle vigueur des immigrés? Il y a à la fois une explication historique et sociologique. ''Après la crise pétrolière de 1973, beaucoup d'immigrés ont eu peur qu'on les renvoie dans leur pays d'origine. Il y avait une certaine pression qui pesait sur eux. Ils se sont donc dit qu'ils devaient agir. Et ils ont ouvert des commerces ''ethniques'', c'est-à-dire des magasins qui vendent des produits importés. Pour l'anecdote, ceux-ci étaient souvent ramenés par voitures lors de retour de vacances…'', explique Alper Uyanik. Avant d'ajouter en observateur aguerri qu'il y a aussi ''une certaine audace de l'ignorant. Beaucoup ouvrent leur magasin sans connaître aucune règle de gestion. Cela leur semble donc facile, au départ.

Un taux de faillite élevé Sauf que tenir un commerce n'est pas simple et qu'une mauvaise connaissance du marché et des règles à respecter mène souvent à la perte, et parallèlement crée de l'économie informelle. Si Bruxelles a le pourcentage de création d'activités (8,7%) le plus élevé de Belgique, la capitale s'illustre aussi par son plus grand taux de faillite (1,7%). Pour tenter d'y remédier et empêcher le travail au noir, l'Open VLD propose un plan en trois phases. Premièrement, l'information, afin que le gérant soit au courant de la législation (TVA, impôts des sociétés, etc.).

Deuxièmement, l'analyse pour l'aider à trouver un meilleur positionnement sur le marché, par exemple. ''Le fait de créer la 560e maison de pitas ne me pose pas de problème, mais il faut qu'elle se distingue des autres sinon ça ne marchera pas'', explique Jean-Luc Vanraes (VLD), ministre du budget de la Région bruxelloise. Enfin, la troisième étape, qui peut en faire trembler plus d'un: le contrôle. Car si lors des deux premières phases, il y a un accord tacite pour laisser le gérant tranquille, l'Open VLD juge qu'il faut aussi vérifier que les règles sont bien respectées. Le cas échéant, il faudra sanctionner, estiment les libéraux flamands.

''La bombe sociale n'explosera pas''


(La Libre Belgique, 20/06/2011, R.Me.)

L'Open VLD veut s'attaquer à l'économie informelle des quartiers 'difficiles'. Une ''bombe sociale'' prête à exploser. L'image a souvent été reprise, ces derniers temps, par différents responsables politiques pour analyser la situation socio-économique de certains quartiers ''difficiles'' de Bruxelles.

Pourtant, selon l'Open-VLD, cette bombe sociale ''n'explosera pas''. Jean-Luc Vanraes, le ministre bruxellois du Budget s'en explique : '' C'est vrai que chaque année, de rapport en rapport, nous constatons que la population de Bruxelles s'appauvrit et que le nombre de chômeurs augmente, dit-il. Mais la réalité est bien plus complexe que ces chiffres, car beaucoup de Bruxellois, notamment des quartiers défavorisés, sont actifs dans l'économie informelle.

Ainsi, si le travail non déclaré s'élève à 20 % du PNB en Belgique, il grimpe à 40 % à Bruxelles, et ce d'après les contrôles effectués par le service d'inspection des lois sociales, notamment dans le secteur de l'Horeca, les ateliers de confection, les magasins de nuit ou encore les garages. '' C'est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle, poursuit le ministre. D'un côté, le Bruxellois est entreprenant et le cliché du chômeur fainéant est faux, mais d'un autre côté, la fraude sociale est intolérable.

De plus, cette économie ''grise ou noire'' crée une ''concurrence malhonnête'' par rapport aux entrepreneurs qui travaillent ''dans les règles'', explique Jean-Luc Vanraes qui regrette par ailleurs que le marché du travail bruxellois ne profite pas entièrement de cet '' énorme potentiel d'esprit d'entreprise''. Et d'après la députée Els Ampe, ce dynamisme se trouve surtout chez les ''nouveaux Belges'' qui ne ''diversifient pourtant pas assez leurs activités''. Delon une étude d'Unizo, 70 % des indépendants d'origine turque et marocaine sont actifs dans le secteur commercial et 60 % des indépendants provenant de l'Europe de l'Est le sont dans celui de la construction.

De cette étude, il ressort également que ces différentes activités battent des records en matière de faillite, souvent ''dès la première année''. ''La volonté ne manque pas, mais les jeunes allochtones sont souvent mal formés et informés'', poursuit Els Ampe. '' Je caricature un peu : mais sans étude de marché préalable, on arrive à des situations où l'on ouvre un dixième bar à pitas dans une même rue, enchaîne Jean-Luc Vanraes. Cela engendre une concurrence impitoyable.

D'où l'idée des libéraux flamands d'insister pour que cette lutte contre le travail au noir et cette revitalisation urbaine économique soient intégrées dans le futur PRDD (Plan régional de développement) et dans les différents contrats de quartier. Le plan de l'Open-VLD se décline en trois volets : l'information (''pas de répression dans un premier temps''), l'audit et enfin les contrôles afin de supprimer ''définitivement'' la concurrence ''malhonnête''.


Revitaliser le petit commerce


(La Dernière Heure, 20/06/2011, Guy Bernard) L'Open-VLD veut un PRD anti-faillites des PME. Lequel combattrait le travail au noir. COMMERCES BRUXELLES 'Qui connaît l'histoire de la bombe à retardement socio-ethnique qui fait tic-tac à Bruxelles mais n'explose pas ?' Signé en 2009 par Jean-Luc Vanraes, ministre régional des Finances et du Budget, le propos demeure d'une criante actualité. Aussi son groupe, l'Open-VLD, a-t-il sorti, hier, un petit manifeste de Revitalisation économique des quartiers désavantagés. En ce incluses des 'recettes libérales' en faveur d''une concurrence honnête'.

D'une part, il y a le (très) lourd contingent de faillites des petites entreprises. Et les libéraux flamands de Bruxelles de pointer aussi le taux de chômage si élevé chez les jeunes. D'autre part, ce parti entend combattre le travail au noir, cette 'économie informelle' aux relents de concurrence déloyale. La méthode envisagée ? Elle suppose une inclusion concrète dans le PRD (plan régional de développement). D'ici deux semaines, Else Ampe, chef de groupe au parlement, y lira d'une interpellation en ce sens au sein de cette assemblée. Le ministre, lui, fera plus qu'en toucher un mot à ses pairs.

Le potentiel et la dynamique des entrepreneurs bruxellois, l'Open-VLD veut le préserver à tous crins. Tout en évitant une éventuelle 'démotivation des jeunes', identifie la jeune libérale. En pratique, il est ainsi question d'introduire les notions d'information du public-cible; d'audit; et, en bout de course, de contrôle : 'Le premier pas, c'est l'info, assure Jean-Luc Vanraes. Les règles économiques ne sont pas connues. La Région et les communes doivent organiser des sessions d'information. Dans un premier temps, sans répression.'

Le second pas prendrait la forme d'audit des entreprises ('Sans imposer mais à un prix attractif', définit Els Ampe). En trois, 'le bâton et la carotte', bref, la répression gommerait la concurrence déloyale du travail au noir. Au profit d'un 'marché libre'… 'Tant de boutiques ferment après un an !'
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